Garance Li est une photographe à suivre. L’artiste a fait un très joli travail autour de la danse, partagé sur son Instagram, avec nos Méduse aux pieds. Du mouvement, de la profondeur et du talent (et petit secret : notre prochaine campagne automne hiver 2021-22 sera elle aussi autour de la danse). Nous voulions en savoir un peu plus et Garance a pris le temps de répondre à nos petites questions. Morceaux choisis.
Méduse : Garance ! En quelques mots, qui êtes-vous et qu’étiez-vous en train de faire juste avant de nous répondre ?
Garance Li : Je suis photographe un peu touche à tout, basée à Lyon. Au programme de mes activités, de la danse, des photos de mariages et de famille, de la mode, et du reportage. Touche à tout, je vous dis.
Juste avant de répondre à votre email… eh bien j’étais en train de faire une facture…. La vie d’une photographe est passionnante…
M : Vous avez eu la bonne idée de faire danser Anaïs Martinet en Méduse : pouvez-vous nous en dire plus sur l’intention ?
GL : Je suis principalement photographe de danse, et j’organise de temps en temps pour le plaisir, des petits shootings comme celui avec Anaïs. Le principe est simple : une danseuse, des fringues, un lieu. Et tout autour du corps en mouvement, un jeu d’espace, de couleurs, de composition…
Il se trouve que je ne mets que des Méduses en été. Ce sont les seules sandales que mes pieds peuvent supporter. Je suis souvent amenée à couvrir des reportages sur une journée, ou à devoir bouger dans tous les sens pour suivre des danseurs. Les sandales Méduse, en plus de me rappeler mon enfance, les vacances et l’odeur de la mer, sont à la fois confortables, pratiques, et esthétiques (quoi qu’en disent les grincheux trop sérieux) : j’adore son design ultra simple et sa palette de couleurs sympathiques. Autant vous dire que j’en ai une jolie collection, que c’est un peu ma marque de fabrique… Alors comment ne pas les intégrer à mes shootings ? C’est devenu quasi systématique.
M : Vous avez suivi pendant 2 ans des étudiants (de l’INSA ?) de la section danse-études : c’était comment ? 🙂
GL : C’était génial, parce que ces gens sont géniaux, mais aussi parce que les projets dans lesquels ils s’investissent sont très chouettes. J’ai travaillé deux ans avec eux en partenariat avec la chorégraphe Blandine Martel Basile, une création autour de, et avec mes photos.
Et cette histoire d’amour ne s’arrête pas là, puisque je monte cette année dans le cadre des 30 ans de la section, 3 expositions sur le campus de la Doua . Si la COVID veut bien nous lâcher la grappe, ces expositions devront avoir lieu en 2021.
M : Vos liens préférés pour inspirer notre communauté ?
Je n’aime pas trop pousser à la consommation, la planète a surtout besoin qu’on lui lâche le pull, mais d’un autre côté, je côtoie et/ou travaille avec des créateurs qui ont bien besoin que l’on parle d’eux, et qui le méritent, surtout que les temps sont difficiles.
- Pour ses bijoux décalés, à l’esprit brut et malicieux, faits main avec le cœur sur les pentes de la Croix Rousse, allez donc voir le travail de Laurène Vernet (https://laurenevernet.com/ et insta @laurenevernet)
- Pour se remplir le ventre et mettre de la joie dans les babines, les jus et confitures ultra originaux de Nos Jardins Imparfaits, des copains situés en Rhône Alpes, qui élaborent leurs produits avec beaucoup de soin, de goût, de subtilité. Produits sourcés ou cultivés par leurs soins… (https://nosjardinsimparfaits.net/ et insta nos_jardins_imparfaits)
- Une amie artiste dont j’aime aussi beaucoup l’univers, fait de métal et de papier mâché, de morceaux de corps joyeux et gigantesques, de poissons… Stéphanie Argentier, c’est un peu la Niki de Saint Phalle de Lyon ! (https://www.stephanieargentier.com/accueil – insta : @stidys)
M : que peut-on vous souhaiter ?
GL : De survivre à 2020, mais j’y suis presque ! Et sinon, toujours plus de couleurs, de belles personnes et de jolies choses à mettre devant mon objectif. Et la paix dans le monde. On peut toujours rêver.